• La chasse au trésor d'Annie

     

    Annie est une fille faite pour l'aventure. Un jour, appuyée contre la fenêtre, elle s'ennuyait un peu lorsqu'elle aperçut le facteur qui s’éloignait, elle se dit qu'il y avait peut-être du courrier pour elle dans la boite aux lettres.

    Et en effet, il y avait bien un papier pour elle, elle revint à l’intérieur et étudia longuement ce document, c'était une sorte de carte, remplie de dessins.

    Annie se prépara rapidement, elle était toute excitée par sa nouvelle aventure et la découverte d'un trésor dont elle ne connaissait pas encore la nature.

    Elle sortit et sa copine Lisa l’aperçut, la rejoignit et dit:

     Y a-t-il un nouveau trésor à chercher?.

     Oui, répondit Annie, en route!. Nous devons faire très attention, ce chemin est dangereux, il est infesté de bandits. La chasse au trésor d'Annie

    En cheminant, Annie lui expliqua brièvement le contenu du papier, mais voilà que de derrière un gros arbre, les brigands s'élancèrent et capturèrent Lisa qui se débattit très vaillamment mais elle fut emportée.

     Lisa, Lisa cria Annie … 

    Puis elle tomba en sanglot.

     

    Un vieil homme qui passait par là, vit la jeune fille qui pleurait.

     

    La chasse au trésor d'Annie • Voyons, tu ne dois pas pleurer comme cela, dit-il!.

    Alors elle raconta entre deux sanglots que des malfrats avaient enlevé son amie.

     Je connais très bien la région, je vais t'aider, explique-moi ce qui s’est passé, ajoute-t-il.

     Je suis aventurière depuis trois ans, je recherche des trésors perdus.

     

    Et pendant qu'elle expliquait, elle aperçut Simon, un des bandits, le chef sans doute... Le vieil homme et Annie se cachèrent derrière un taillis, puis quand Simon eut disparut, ils continuèrent leur chemin qui décidément était bien mal fréquenté. Soudain Annie s’exclamât:

     J'ai vu Lisa attachée à un arbre!. La chasse au trésor d'Annie

     

    Il n'y avait personne aux alentours aussi Annie détacha rapidement Lisa qui embrassa son amie, heureuse d'être libre. Tous les trois, ils reprirent la recherche du trésor qu’ils découvrirent non loin de là, en grande partie cachée par des feuilles mortes.

     

    C'était une magnifique statue de bois, Annie la trouva très belle aussi elle décida de la garder en souvenir, il était temps de rentrer à la maison pour préparer une fête à laquelle le vieil homme, devenu ami, fut invité. 

     

     

    Une histoire de Marie 

    Partager via Gmail Yahoo!

    7 commentaires
  • La famille Cochon

    Il était une fois une famille Cochon; Madame Truie avait eu dix petits porcelets tout roses. 

       Elle était très fière d'avoir autant de rejetons, elle s'occupait de leur donner la tétée ponctuée de petits grognements, avec amour comme toutes les mamans. 

       Mais un jour, elle sentit qu'une tétine restait désespérément libre: elle eut peur et compris tout de suite qu'il lui manquait un bébé.  

      Elle se leva tout doucement pour ne pas leur faire mal et les compta: c'était bien cela, il en manquait un.

       Elle chercha dans toute l'étable mais ne trouva rien. Alors elle expliqua à ses neuf petits qu'ils devaient grogner tous ensemble pour alerter le fermier.

      Et en effet, le fermier arriva tout de suite, il vit tous les porcelets bien alignés, il lui fut facile de les compter: c'était donc cela, il en manquait un. 

       Médor fut convoqué pour chercher la piste, il y mit tout son cœur en bon chien qu'il était, renifla de long en large dans toute la cour mais ne trouva rien. On alerta la famille qui agrandit les recherches, toujours rien!.

     La famille Cochon  Le fermier était inquiet, manger du cochon de lait à la broche devenait de plus en plus à la mode: le porcelet avait-il était volé pour faire un bon déjeuner?!. On alla dans le village interroger les voisins: non personne n'avait vu ni entendu quoi que ce soit d'inhabituel.

       
    On chercha encore jusqu'au moment où le fermier entendit Madame Cocotte qui faisait des gloussements de poule en colère: cot-cot-cot-cot!!!!. Allons bon, se dit le fermier, il y a aussi du rififi chez les poules?!...

       Arrivé au poulailler, il vit Madame Cocotte en fureur qui battait des ailes frénétiquement avec une rage évidente. Il s'approcha avec prudence pour éviter un coup de bec et vit le petit cochon endormi dans le nid de la poule, cette dernière avait envie de pondre son œuf et n'appréciait pas que son nid soit occupé. 

       Il emportât le cochonnet qui se mit à couiner de peur, il le rendit à sa famille, restait plus maintenant qu'à boucher le petit trou sous la poutre par lequel il s'était enfui. La paix à la ferme était enfin revenue...  

    Sur une idée de Karl (avec ses dessins)...

    Partager via Gmail Yahoo!

    11 commentaires
  • Le Chat César 

    C’est un beau chat noir qui s’appelle César, il est très agile, il sait grimper aux murs et au plafond. Un jour il prend sa dépanneuse avec ses phares allumés qui clignotent pour aller à la gare, il va sous le tunnel, il y a beaucoup de voitures mais il réussit à passer.

       Arrivé à la gare, il prend un train bleu pour rentrer chez lui. Le train freine, il descend et va chez lui dans le château fort où il habite. Le pont-levis s’ouvre tout seul. 

       Chez lui, il prend son cahier et colle ses gommettes puis son meilleur ami, un chat pompier, vient lui rendre visite alors ils font un très bon diner. 

    Histoire et dessins de Jean, 4 ans (qui a refusé que j’allonge son texte)...

     

    Le Chat César

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    25 commentaires
  • Monsieur Lãpont avait un chien nommé Milou, il aimait se promener dans toute la ville où il vivait, il rencontra, comme presque chaque jour, madame Bouchon qui avait la mémoire un peu courte.

     Madame Bouchon dit:

     Bonjour Monsieur Lãpont, comment s’appelle votre chien?

    Excédé monsieur Lãpont cria:

     Mon chien s’appelle Milou, je ne vais pas vous le répéter tous les jours!

    Madame Bouchon s’énerva et cria à son tour:

     Moi qui vous croyais être un homme gentil et sympathique, de crier comme cela, vous resterez seul toute votre vie.

    Mais elle se trompait. Comment s'appelle votre chien?

    Monsieur Lãpont rentra chez lui préparer ses bagages car il devait déménager. La nuit suivante, il rêva à sa nouvelle maison qui était bien assez grande, il pourrait refaire sa vie et entendre enfin des rires d’enfants qui joueraient avec Milou… Il dormait si profondément qu’il n’entendit pas qu’un cambrioleur était entré dans son appartement et était reparti en enlevant Milou. Le malfrat rentra chez lui et laissa le pauvre chien tout triste. Minuit sonna à l’horloge, Milou chercha une issue qu’il trouva facilement: il sortit par une trappe à chat, ce ne fut pas facile, il faillit rester coincé mais à force de contorsions, il réussit à s’enfuir. Il chercha à rentrer chez lui mais ne retrouva pas son chemin.

    Le lendemain, une petite fille remarqua ce chien qui errait dans la rue, elle l’appela tout doucement, lui parla, le caressa puis l’entraina chez elle pour le mettre à l’abri. Elle se demandait: comment s’appelle ce chien?. Milou ne savait pas répondre mais se laissa faire tellement qu’il avait faim et froid. La petite fille nommée Julia se fit gronder par sa mère, quand elle vit le chien elle se fâcha toute rouge et cria:

     Il n’est pas question de garder ce chien, j’ai bien assez de soucis pour t’élever seule et aussi tu ne le mérite pas, tu n’es pas assez obéissante!

     Je ne pouvais pas le laisser sous la pluie!

    Julia, effectivement n’était pas obéissante, elle cacha le chien dans la cave, le promena chaque jour et lui donna à boire et à manger.

    Après son beau rêve, Monsieur Lãpont se réveilla en sursautant. Il s’aperçut bien vite que son chien avait disparu. Il sauta dans sa voiture pour finir son déménagement et regagner sa nouvelle demeure. Puis il se mit rapidement à la recherche de Milou avec son vélo, dans toutes les rues du quartier. Il soupçonnait Madame Bouchon: c’est peut-être elle qui a recueilli Milou se dit-il!. 

    Il sonna chez elle, s’expliqua et entendit encore cette phrase: 

     Comment s’appelle votre chien?

    Désespéré, il insista pour fouiller sa maison: il n’y avait pas la moindre trace de Milou. 

    Il continua ses recherches à bicyclette toujours sans succès puis alla s’assoir sur un banc dans le jardin public. Il resta là, seul et triste à réfléchir: comment trouver Milou?. Il posa machinalement ses yeux sur une petite fille qui promenait son chien lorsque celui-ci tourna la tête vers lui: 

     Mais c’est mon chien!!!

    Il s’approcha de Julie et lui dit:

     Bonjour mademoiselle, ce chien est mon chien, merci beaucoup, je vois que vous avez pris soin de lui…

    Milou avait reconnu son maitre et déjà lui faisait une grande fête de retrouvaille. Julie devint triste à la pensée de le perdre, elle s’était attachée à lui. Mais elle leva courageusement la tête et dit au Monsieur:

     Comment s’appelle votre chien?

     Il s’appelle Milou. Où habitez-vous?

    Elle le lui dit et il comprit que c’était sa nouvelle voisine, ils n’avaient pas encore eu le temps de faire connaissance. 

     J’aimerais que tu me présente à ta mère, je voudrais lui parler car je l’ai entendu crier sur toi.

     Oui Monsieur, je crois que ma mère est rentrée, je vais vous la présenter, peut-être qu’elle ne me grondera pas si vous êtes avec moi…

    Comment s'appelle votre chien? • Julia conduisit Monsieur Lãpont chez elle et ils racontèrent l’histoire du chien perdu et comment le hasard leur avait permis de se rencontrer. Puis ils se présentèrent mutuellement et Florence ne pensa même pas à gronder Julia, elle invita son nouveau voisin à boire le café. La petite fille était heureuse, tout en caressant Milou (il avait la queue en tire-bouchon) elle savait déjà qu’elle le garderait comme ami puisqu’ils étaient voisins. La conversation allait bon train, Monsieur Lãpont n’arrivait pas à prendre congé, il sentait si bien en compagnie de ses nouvelles voisines. Alors il eut une idée, se leva et dit:

     • Ce soir, c’est Noël, je vous invite pour le réveillon et nous dégusterons les treize desserts!

    Treize desserts! C’est beaucoup!, mais Monsieur Lãpont expliquât cette tradition provençale qui consiste à manger treize desserts car le jour Noël nous fêtons la naissance du Christ. Les treize desserts symbolisent, au moment de la Cène, Jésus entouré de ses 12 apôtres. Il rentra vite chez lui et se mit à la préparation: 1/ une fougasse aux pommes, 2/ des noisettes, 3/ du nougat blanc, 4/ des fruits confits, 5/ des clémentines, 6/ des oranges, 7/ des dattes, 8/ des mendiants, 9/ des figues sèches, 10/ des amandes, 11/ des raisins secs, 12/ des dragées, et pour le treizième un gâteau au chocolat. Pendant qu’il s’affairait aux fourneaux, Florence dans sa chambre choisissait sa plus belle robe qu’elle n’avait pas portée depuis bien longtemps, ce soir, elle avait envie d’être belle… 

    Histoire et dessins de Marie (8 ans)

    Partager via Gmail Yahoo!

    23 commentaires
  • La policière en chef  L'histoire se passe dans un banal commissariat de quartier, en France, il va de soi...

       Julie, la policière en chef était beaucoup moins banale, elle était la première à utiliser des robots spécialement conçus pour la police.

       Ces robots, petites machines qui paraissaient insignifiantes au premier abord, se déplaçaient un peu partout et surtout ils étaient programmés pour faire la chasse aux voleurs.

       Les habitants ravis, s'amusaient à saluer ces petits engins rigolos.

       Nos malfrats eux étaient beaucoup moins contents, ils étaient même très en colère et ils décidèrent de porter un grand coup avec le secret espoir que ce commissariat soit dissous.La policière en chef

       Ils se cachèrent dans une remorque tirée par un 4X4 et attendirent patiemment. Pour aller à la cantine, Julie passa tout près et en un clin d’œil elle disparut dans la remorque. Elle se débattit courageusement mais comme ils étaient plus nombreux, ils la maitrisèrent, lui bandèrent la bouche et elle se retrouva enchainée, ligotée avec une blessure au bras.

       Heureusement les robots restés connecté avaient fait leur travail: l'information était transmise ainsi que le lieu de la détention. Tous les policiers sortirent du bâtiment et derrière eux, on entendit un graLa policière en chefnd bruit de tonnerre avec des éclairs partout, le commissariat venait d'exploser, soufflé par une bombe.   

    Tout le monde s'était mis à plat ventre, le bâtiment avait disparu dans un nuage de poussière. Mais on vit arriver en file indienne, tous les petits robots intacts: ils étaient indestructibles!.

     
    Adrien, un courageux policier, profita de ce moment d'affolement pour sauter dans la remorque, il se battit longtemps avec les bandits, il échangea avec eux bon nombre de coups de poing, châtaignes, taloches, mandales, beignes, mornifles et claques en tout genre... il était si rapide qu'il réussit à menotter tous les malfaiteurs sous les yeux de Julie émerveillée par tant d'audace.

      Avez-vous deviné la fin de l'histoire?...

       Julie et Adrien se marièrent et vécurent heureux pour toujours dans le magnifique commissariat reconstruit, il y eut un grand bal sous de beaux lustres remplis d'ampoules de toutes les couleurs qui clignotaient de partout, les gentils petits robots étaient là pour faire la musique et cette soirée mémorable se termina pas un somptueux feu d'artifice, un vrai celui-là...  

    La policière en chef

     

    De Karl (qui un jour, sauvera l'humanité!) et petite Jeanne (qui retombe en enfance avec délices...).

    Partager via Gmail Yahoo!

    19 commentaires
  • Par un beau jour de printemps, le Roi Jean épousa la jeune et belle Nathalie.Le Roi Jean

    Les noces durèrent toute une semaine: Grandes messes, somptueux repas, bals, concerts, réjouissances de toutes sortes dans tout le pays...

    Après toutes ces festivités très réussies, le Roi et la Reine décidèrent de parcourir le royaume pour rencontrer leurs sujets. Des chevaliers chevronnés furent choisis comme escorte mais ces derniers qui avaient un peu trop abusé de certains breuvages, oublièrent d'emporter leurs armures.

    Au début tout allait pour le mieux mais quelques jours plus tard, ils avaient une longue et sombre forêt à traverser, les cavaliers entourèrent le carrosse royal tiré par six superbes étalons de couleur fauve. Il fallut s'arrêter pour traverser une rivière à gué, le chenal était étroit mais les écuyers étaient costaux et le passage fut sans encombre.

    La caravane repartit quand soudain, ils virent tout une armée de brigands qui barrait le chemin, ils furent contraints de stopper, il n'y avait pas la place de faire demi-tour.

    Le Roi et la Reine étaient confiants, leurs chevaliers étaient valeureux, ils viendraient à bouts de ces bandits.

    Le Roi JeanMais nos nobles défenseurs étaient très inquiets car ils savaient que leurs cuirasses allaient cruellement leur manquer. Les brigands attaquèrent les premiers, le combat fut bref mais sanglant. Le Roi voyant ses écuyers tomber à terre l'un après l'autre, dit à son épouse:

    -  Venez ma chère, cachons-nous dans ces épais taillis.

    Ce fut une bonne initiative car quelques minutes plus tard, tous les chevaliers étaient à terre et les bandits s'empressaient déjà de voler chevaux et bagages.

    Notre couple royal fut contraint de s'enfuir dans les bois. Ils marchèrent longtemps mais Nathalie avait mal aux pieds avec ses petits escarpins roses, elle n'était pas habituée à tant d'exercices.

    Il était tard, le soleil avait disparu, ils avaient faim et froid et une pluie fine commençait à tomber. Habitués à être choyés par une ribambelle de serviteurs, se trouvant seuls dans cette forêt hostile, ils ne savaient que faire.

    Ils se dirigèrent vers le bruit d'une cascade:

    -  Au moins dit Jean, nous ne mourrons pas de soif.

    Ils aperçurent une petite grotte et le Roi décida qu'ils y passeraient la nuit.

    Jean installa son épouse sur les feuilles sèches qui étaient là et la couvrit de son manteau royal puis il partit cueillir une poignée de mûres avec quelques fraises des bois, ce fut là tout leur dîner.

    Puis Jean fit rouler des grosses pierres devant l'entrée pour se protéger des animaux sauvages.

    Au petit matin, un pâle soleil vint leur caresser le visage: le Roi se leva d'un bond, il était temps de se remettre en route.

    Perdus dans cette immensité d'arbres, ils cheminèrent toute la journée, et le soir venu, alors que Nathalie commençait à regretter leur grotte, Jean aperçut une longue traînée de fumée:

    -  Il y a du feu par-là dit-il, c'est bien qu'il y a quelqu'un!.

    -  Allons-y vite dit Nathalie.

    Après s'être abondamment griffés le visage et les membres, ils arrivèrent devant une petite ferme mais un gros chien de berger leur barra le chemin.Le Roi Jean

    Le fermier vint faire taire la bête, il était tellement surpris de voir des gens avec de si beaux habits quelques peu salis et déchirés qu'il n'arrivait pas à parler. Le Roi se présenta, lui montra le Sceau Royal qu'il avait toujours sur lui et le paysan se confondit en maladroites révérences.

    La femme du paysan, restée à l'écart avait tout entendu et elle s'approcha en faisant aussi des semblant de révérences puis courut dans sa maison pour préparer l'arrivée de ces visiteurs royaux!.

    Elle revêtit deux chaises avec du tissu à rideau et ajouta un ruban pour les faire tenir avec un joli nœud devant. Puis elle prépara le lit avec les plus beaux draps qu'elle avait et enfin mit le couvert pour diner, ce soir-là il n'y avait que de la soupe de légumes du jardin, mais quelle soupe!, dira plus tard le Roi...

    Le fils du fermier, un grand gaillard de 18 ans, fut chargé d’alerter les services secrets du Roi, il ne revint qu'au petit matin accompagné d'une troupe de chevaliers royaux.

    Jean demanda au paysan ce qu'il souhaitait comme récompense pour ses services, ce dernier baissa la tête ne sachant que répondre, à côté de lui son fils se dandinait de sur un pied sur l'autre. Le Roi l'observa un moment et dit:

    - Jeune homme, vous plairait-il de faire partie de ma cavalerie?

    -  Oh oui Sire répondit-il en rougissant.

    Et c'est ainsi qu'un fils de paysan devint garde principal du Roi.

    Karl et Petite Jeanne. Pour les dessins, la herse est de Karl, le Roi et la Reine sont de Marie...

    Partager via Gmail Yahoo!

    18 commentaires
  • Il était une fois un clown qui se nommait Youpi.

       Son surnom Youpi venait du fait que quand il entrait en scène il faisait des roulés boulés, pirouettes et entrechats en criant des youpi-youpi-youpi.

       Sa vie n'était pas toujours rose, il vivait dans une toute petite roulotte, si petite que lorsqu'il faisait la sieste sur son minuscule fauteuil, ses pieds dépassaient de la porte ouverte. Ses compagnons de cirque se moquaient de lui car il était plutôt rêveur et son étourderie lui causait quelques déboires: il perdait souvent ses affaires, boutonnait sa veste de travers, se cognait à un arbre en regardant sur le côté. Le clown Youpi

       Bref, cet écervelé était clown par nature, il faisait rire sans le faire exprès mais lui-même se sentait bien seul et était souvent triste.

    Ses moments de bonheur, c'était d'entendre le rire des enfants lorsqu'il était en scène. 

    Il s'entravait avec ses chaussures qui mesuraient plus de cinquante centimètres de long, ses cheveux étaient bleus, en appuyant sur son gros nez rouge on entendait des meu, meu, meu... Il avait aussi un haut chapeau avec un ressort qui laissait sortir un oiseau: cui- cui, cui-cui, cui-cui...

    Sa bouche largement maquillée ne l’empêchait pas de jouer admirablement bien de la flûte traversière, sa musique était si douce et mélodieuse que son auditoire subjugué faisait silence, on n'entendait plus que lui.

    A la fin du spectacle, il était enchanté de voir tous ces petits visages candides et heureux si bien qu'il refusait de partir, il allait vers la sortie et revenait avec maintes cabrioles et galipettes. Les enfants applaudissaient et criaient: Youpi-Youpi-Youpi-Youpi, encore encore encore...

    Puis ses compagnons le traînaient jusqu'à sa roulotte et là, devant son miroir, il s'appliquait à composer de nouveaux sketches pour les enfants de demain, dans une autre ville...

    Marie et Petite Jeanne

    Partager via Gmail Yahoo!

    19 commentaires
  • Il était une fois un gentil pompier playmobil qui s'appelait Nicolas.Le pompier Nicolas

    Un jour il faisait sa petite sieste à l'ombre d'un marronnier quand soudain il entendit son chef crier:

    - Au feu, au feu, au feu!...

    Sans comprendre ce qu'il se passait, il sauta dans le camion et on entendit le pin-pon, pin-pon, pin-pon raisonner dans toute la ville.

    Il se faufila tant bien que mal entre les véhicules qui se garaient pour le laisser passer et après cette course folle, Nicolas et ses amis arrivèrent sur le lieu du sinistre.

    Le pompier NicolasD'un long immeuble de quatre étages, sortaient de longues flammes par les fenêtres du dernier étage, elles semblaient lécher le ciel qui déjà était plein de fumées.

    Sans perdre une seconde, ils déployèrent la grande échelle et ouvrirent les robinets d'eau pour maîtriser ce feu qui était déjà très important. Un grand attroupement c'était peu à peu formé ce qui gênait les soldats du feu dans leur intervention.

     

    Soudain, Nicolas aperçut par une fenêtre un homme qui était attaché à Le pompier Nicolasune chaise: un otage... Il était grand temps d'intervenir, les flammes étaient tout près de lui. Il s'approcha grâce à la grande échelle et il reconnut son ami Jacques.

    Jacques était policier et il était aussi son meilleur ami, il fallait absolument le sortir de là. Nicolas, prenant son courage à deux mains, escalada le balcon, brisa une fenêtre, maitrisa le malfrat et enfin il coupa les liens qui liaient son ami à la chaise, celui-ci était tellement heureux se jeta dans ses bras. Le preneur d'otage fut évacué par la grande échelle, et ce fut sa dernière gloire!

    Jacques qui reprenait peu à peu ses esprits s’exclama:

    Le pompier Nicolas- Attention, ils étaient deux bandits!, mais où donc est passé l'autre?...

    Les flammes s'étaient quelque peu apaisées, ils s’élancèrent tous deux à la recherche du deuxième homme, ils le trouvèrent sur le toit de l'immeuble se cachant derrière une cheminée.

    Malheureusement pour lui, l'hélicoptère arriva et avec l'aide d'autres policiers arrivés en renfort, ils le harnachèrent et le voilà parti dans les airs pendu au filin, lui aussi eu droit à sa dernière gloire avant d’être déposé devant le panier à salade...Le pompier Nicolas

     


    Jacques et Nicolas avaient eu très peur, et le moment était venu de se réconforter devant le verre de l'amitié!.

    Karl et Petite Jeanne

    Partager via Gmail Yahoo!

    21 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique