• L’arbre qui ne veut pas mourir…  J’étais bien tranquille sur le bord de l’allée du parc communal, les promeneurs me saluaient souvent, enfin surtout leurs chiens mais je ne leur en tiens pas rancune, à chacun son style de vie. Les enfants qui s’entraînaient sur le terrain de football me divertissaient. J’avais beaucoup d’amis, beaucoup d’oiseaux, beaucoup d’insectes, aucune pollution. Bref j’étais heureux.

    Mais un jour, un grand vent déchaîné venu du fond de l’horizon accompagné d’un orage impitoyable a fait frémir tous les arbres du parc. Chacun tentait bravement de résister en se pliant en deux pour moins souffrir des rafales tyranniques. Des lumières aveuglantes illuminaient tout le village. Je songeais à la tempête de 1999 qui avait fait tant de morts. 

    Je rassemblais tout mon courage pour tenir tête aux assauts lorsque la foudre s’est abattue sur moi, j’ai perdu connaissance. C’est la pluie qui m’a réveillé, je sentais l’eau couler à l’intérieur de moi jusque dans mon cœur. J’ai pris conscience avec horreur que mon faîte était tombé. Il ne me restait plus que deux malheureuses branches de chaque côté. J’étais désespéré, mais le pire était à venir. 

    Une Tronçonneuse est arrivée pour déblayer l’allée. Elle s’en est donné à cœur joie de me débiter en bois de chauffage. Je n’ai rien contre le chauffage au bois mais ça fait vraiment mal aux tripes. Quand j’ai compris qu’elle allait me couper au ras du sol, j’ai su que j’allais mourir alors, je suis entré en sommeil.

    Longtemps plus tard, j’ai senti que les insectes me chatouillaient de partout puis j'ai entendu le coucou et je me suis réveillé… Comment, je suis encore vivant ?  La tronçonneuse m’avait laissé deux mètres de troncs. 

    Pourquoi m’avait-elle épargné ? J’ai su longtemps plus tard que des trombes d’eau étaient tombées et Madame la Tronçonneuse ne supporte pas l’eau. Et après, elle m’a oublié.

    Que vais-je faire avec un tronc sans branches ? Impossible de faire une fleur. Pourtant le printemps était là, c’est les oiseaux qui me l’ont dit. 

    Mon voisin m’a parlé sur un ton narquois : «  -  Hé !, drôlement handicapé l’ami, que vas-tu faire ?, tu n’as même plus une brindille pour accueillir un pinson !

    - Ouaih !, tu riras moins au prochain orage…»   

    Hélas il avait raison, je ne savais quoi faire, j’avais du mal à respirer.

    Quatre saisons plus tard, mon voisin m’interpelle à nouveau :

    «  - Alors le Tronc, comment vas-tu ?

    - Mieux, comme tu vois j’ai réussi à faire une branche. 

    - Wouaih ! Et pourquoi une seule ? 

    - Pour qu'elle soit la plus droite de tout le parc ! 

    - Tu frimes ! C’est une pie qui a lâché un noyau de cerise sur toi et il a poussé !

    - Tu es vraiment mauvaise langue : du moment que je nourris, la pousse est à moi.

    - J'insiste, avant tu avais des fleurs roses et des feuilles pourpres comme moi et là, une malheureuse fleur blanche et des feuilles vertes !

    Occupe-toi de tes couleurs et laisse les miennes tranquille.»

    Je ne lui ai plus rien dit mais ces propos m’ont donné un bon coup au moral.

    Malgré mon grand âge, j’espère encore, je n’arrive pas à envisager de quitter ce beau parc Maurice Froment. Je voudrais tenir compagnie encore longtemps à tous mes amis et surtout à l’arbre qui pleure toujours sur sa béquille.  Petite Jeanne, 2021.

    Je vous abandonne pour quelques temps, cause déménagement… A bientôt.

    Je souhaite un très bel été à toutes et tous. 

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

    L’arbre qui ne veut pas mourir…

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  • "Les histoires de MamieMomo"

    Les Poupées

     Quand j’étais petite j'attendais toujours avec beaucoup d’impatience mon anniversaire, chaque année je recevais un cadeau et dans ma chambre il y avait une étagère ou je mettais tous les jouets que j'avais eus pour mes anniversaires! Ils étaient tous très beaux et j'en étais très fière!

    L'année de mes huit ans, comme d'habitude j'attendais le grand jour avec impatience en me demandant ce que sera mon cadeau cette année!

    J'imaginais des tas de choses.... une poupée parlante, une maison de poupée, un vélo..... J’en rêvais même la nuit !

     La veille du grand jour, j'ai fait un rêve étrange, j'ai rêvé d'une fille qui me disait:

    - Je suis ta grande sœur et je pense souvent à toi car tu me manques beaucoup tu sais !!!

    Elle était blonde avec de grands yeux bleus et je trouvais qu'elle ressemblait à ma grand-mère! Le plus étrange c'est que je n'avais ni sœur ni frère et que cela me manquait beaucoup !

    Les Poupées
    Enfin le jour tant attendu est arrivé !!!!

    Mes parents et moi nous étions à table, nous prenions notre petit déjeuner, ils ne disaient rien, je pensais qu'ils avaient oublié quel jour nous étions !!! MON ANNIVERSAIRE !!!!!!!

    Après avoir débarrassé la table, mes parents m'ont dit :

    - On a une course à faire, pendant ce temps tu peux ranger ta chambre car il y a un peu de désordre !!!!

    Puis ils ont quitté la pièce et sont sortis sans rien me dire....

    Je n'y comprenais rien!!! Jamais ils n'avaient oublié mon anniversaire!!!!

    Je suis allée dans ma chambre, c'est vrai qu'elle n'était pas très bien rangée ! Les Poupées

    J'avais le cœur gros, j'étais triste!!!! J’avais envie de pleurer!!!  Mais malgré tout, je me suis mis au travail.... J'avais beaucoup de jouets qui traînaient un peu partout et mes poupée étaient éparpillées dans toute la chambre, il y en avait même sous le lit!!! Je me suis baissée pour les récupérer et tout au fond, j'ai aperçu quelque chose, un paquet rouge avec un gros nœud blanc, il était dans le fond, tout dans le coin et mes bras étaient trop courts pour l'attraper.  Finalement, à l'aide d'un balai j'ai réussi à le faire venir vers moi!!!

    Le paquet était plein de poussière! Il y avait même des toiles d'araignées, on aurait dit qu'il était là depuis des années!!!!

    Mais, comme j'étais très curieuse, je n'ai pas pu résister à l'envie de voir ce qui était à l'intérieur.

    Avec un peu d'hésitation quand même, j'ai tiré sur le ruban, très fort car il était très serré ! J'ai enlevé les morceaux de scotch qui tenaient le papier poussiéreux et décoloré...

    Les Poupées
     Mon cœur battait très fort quand j'ai enlevé le papier, dessous, il y avait un autre papier,

    blanc celui-ci, avec une étiquette, du genre étiquette ancienne, sur laquelle était écrit à l'encre violette et à la plume: Pour les huit ans de Momo!

    En tremblant j'ouvris le paquet et ce que je vis me coupa le souffle!!!

    C'était une poupée en chiffon, blonde avec des yeux bleus...ressemblant comme deux gouttes d'eau à la fille de mon rêve!

    Je l'ai prise dans mes bras, puis je me suis allongée sur le lit avec elle et je me suis endormie...

    Plus tard, j'ai été réveillée par le rire de mes parents, ils étaient au pied de mon lit et me regardaient en riant!!!

    - Ça fatigue de ranger ta chambre! Mais il faut dire que tu l’as bien rangée!

    Puis, en souriant ils m'ont dit: JOYEUX ANNIVERSAIRE et m'ont donné un paquet rouge avec un ruban blanc...

    Je l'ai ouvert avec impatience et ce que j'ai vu m'a coupé le souffle !!! Les Poupées

    Une poupée blonde aux grands yeux bleus qui me regardaient avec tendresse !!!

    Je cherchais du regard  la poupée en chiffon sur mon lit, elle n'y était plus !

    Mon regard se dirigea vers l'étagère aux poupées et là, je la vis, au milieu de ses sœurs, elle me fixait avec malice de ses grands yeux bleus...

    Ma mère vit aussi la poupée de chiffon et en la voyant je vis qu'elle avait les larmes aux yeux !

    - Mais c'est la poupée de ta grand-mère !!!!

    Elle a raconté que ma grand-mère avait perdu cette poupée pendant la guerre et qu'elle en a été triste toute sa vie!

    Mes parents avaient donc eu l'idée de faire fabriquer une poupée identique à celle de ma grand-mère pour me l'offrir pour mes huit ans !

    Ça a été le plus bel anniversaire de ma vie, et, chose bizarre, chaque fois que ma chambre est mal rangée, quand je me réveille le matin, tout est à sa place et la poupée, que j'ai appelée Mariette, et sa sœur, Lilette, me contemplent en souriant de leur étagère où elles sont côte à côte.

     Merci à mon amie Monique qui nous a gentiment offert cette histoire et bravo à Lucienne pour sa belle collection de poupées…

    Les Poupées

     

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  • La princesse qui se prenait pour un champignon!Coralie était une jolie princesse qui habitait avec ses parents dans un magnifique château en haut d'une colline. Elle se sentait un peu seule, vu qu'elle n'avait ni frère ni sœur et pour oublier sa solitude elle allait souvent se promener dans le parc du château où elle connaissait tous les animaux par leur nom... il y avait Pinpin et Lilou, le lapin et la biche. Il y avait aussi Coco le renard et Fanfan la fouine. Coralie s'asseyait souvent sur un rocher et tous ses amis l'entouraient... elle aimait leur raconter des histoires qu'elle inventait et quand ils repartaient, chacun de son coté, leur tête était pleine du récit de Coralie.

    Coralie alors retournait au château, elles racontait à ses parents ce qu'elle avait vu dans le parc, leur parlait de ses amis mais apparemment cela n'avait pas l'air de les intéresser beaucoup! A vrai dire, son père ne pensait qu'à la guerre et à ses soldats et sa mère passait ses journées à broder et à lire des poèmes.

    La princesse qui se prenait pour un champignon!Un beau matin, en se réveillant, Coralie se dit que sa présence au château ne servait à rien et elle décida de partir très loin et très longtemps. Elle mit du pain, du fromage dans un panier, mit ses vêtements les plus chauds et sans rien dire à personne elle sortit du château, traversa le parc et s'enfonça dans la forêt qui  s'étendait sur des centaines de kilomètres autour du château.

    Elle marcha des heures et des heures. Elle était étonnée de ne pas avoir vu ses amis du parc et cela la rendait encore plus triste !

    Au bout de cinq heures, elle commença à avoir faim et elle chercha un endroit pour se reposer un peu et manger. La princesse qui se prenait pour un champignon!

    Il faisait sombre dans le bois et elle ne voyait pas des centaines d'yeux tout autour d'elle qui la fixaient !

    En fait elle se trouve au milieu du peuple des champignons ! Ceux-ci n'ont jamais vu un être humain et ils la dévisagent d'un air surpris! 

    Coralie finit de manger et tout à coup, elle s'aperçoit qu'elle est observée de tous les côtés ! Partout autour d'elle, des centaines d'yeux la dévisagent!

    «- Qui es-tu ? » une petite voix venant de sa droite lui pose une question, Coralie cherche qui lui parle, et à sa grande stupeur, elle voit que la voix vient d'un petit champignon à tête noire...

    «- Je suis la princesse Coralie», répond-elle.

    La princesse qui se prenait pour un champignon!«- Moi je suis Kob » répond le petit champignon...

    «- Je suis Kob, le roi des champignons de cette forêt et je te trouve bien bizarre... tu es de quelle sorte de champignons?»

    «- Moi je suis un cèpe !»

    Pour mieux le voir, Coralie se couche sur la mousse et là, ce qu'elle voit la remplie d'étonnement !!!

    Tout autour d'elle, des centaines de champignons se pressent et  ils la regardent tous de leurs yeux verts !

    «- Eh bien, moi je suis une girolle», répond-elle... En disant cela, Coralie se sent toute bizarre... elle a l'impression de devenir toute petite, toute jaune et cela lui fait un peu peur!

    Mais Kob et son peuple de cèpes ont l'air tout content de voir la métamorphose de Coralie! Ils la prennent par la main et l’entraînent dans la forêt.

    Tout à coup c'est la panique générale parmi  les champignons!  Devant eux, un lapin, une biche un renard et une fouine  leur barrent le chemin!

    «- Ils vont nous manger »  crie Kob !!!! cachez-vous sous la mousse !!!

    En moins d'une minute, tous les champignons ont disparu sous la mousse sauf Coralie qui est épouvantée !!!! La princesse qui se prenait pour un champignon!

    «- Au secours ! À l'aide » crie-t-elle...

    Elle essaie de se sauver, de courir mais ses jambes ne répondent pas! Elle voit quatre ombres se jeter sur elle !!!

    «- Ne me mangez pas ! Je suis un champignon toxique » dit -elle en se débattant !

    Elle entend un rire, et sent qu'on la soulève, on l'enroule dans une couverture bien chaude, puis elle s'endort dans des bras très doux.

    «- Coralie, ma chérie ! Réveille-toi ! » De loin elle entend cette voix qu'elle reconnaît, elle ouvre les yeux, et s'aperçoit qu'elle est dans son lit, de chaque côté il y a son papa et sa maman qui la regardent d'un air tendre et inquiet.

    Après son départ du château, les parents de Coralie l'ont cherchée partout, puis, comme ils ne la trouvaient pas, ils ont envoyé les soldats la chercher partout dans les bois.

    Ils lui disent qu'ils l'aiment et qu'ils vont s'occuper d'elle plus qu'ils l'ont fait et aussi qu'ils ont décidé d'adopter deux enfants pour qu'elle se sente moins seule.

    Depuis ce jour, Coralie ne s'ennuie plus, elle va toujours voir ses amis du parc mais avec Paul et Lisette, ses frère et sœur d'adoption.

    Merci à mon amie Monique qui nous a gentiment écrit ce conte...

    Bon et joyeux Noël à tous. La princesse qui se prenait pour un champignon!

     

     

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  • Par un beau matin, tous nos héros que vous connaissez déjà,  étaient devenus de grands amis. Le monde des insectes (épisode 2 et fin)C’est à dire que Madame Araignée, Madame Libellule, Madame l’Abeille,  Monsieur Perce-Oreille et Monsieur Papillon se baladaient au-dessus de la forêt. Vous allez dire oui mais les araignées n’ont pas d’ailes ! Certes c’est vrai mais grâce à ses huit pattes et ses fils de soies, elle pouvait s’arrimer facilement à ses amis qui lui donnaient un coup de main bien volontiers. 

    De virées en promenades, ils connaissaient tous les recoins de cette forêt, elle était devenue trop petite. Aussi, Monsieur Perce-Oreille qui était le plus téméraire eut l’idée d’aller plus loin, beaucoup plus loin pour visiter le monde.

    Le monde des insectes (épisode 2 et fin) Ils commencèrent par la France naturellement: Nausicaa à Boulogne sur Mer où ils furent impressionnés par le grand nombre d’espèce qu’il y avait dans l’aquarium, Veules les Roses leur plut mais ils trouvèrent l’eau trop salée, en Normandie ils n’aimèrent pas le cidre, les Pyrénées étaient trop enneigées, mais l'Auvergne leur plut tout à fait aussi ils apprirent à chanter la chanson pour l’Auvergnat et à danser la bourrée…Le monde des insectes (épisode 2 et fin)

    C’est grand la France, mais plus loin, que peut-on trouver? 

    Et voilà nos courageux amis partis pour visiter le magnifique volcan qu’est l’Etna en Sicile  et comme l’Asie était vraiment trop éloignée, ils osèrent tout de même traverser la mer pour se retrouver au Sahara. Il faisait vraiment trop chaud, aussi ils cherchèrent un oasis pour s’hydrater et c’est là qu’ils virent qu’on arrachait tous les arbres d’une forêt tropicale.

    Le monde des insectes (épisode 2 et fin) Quelle tristesse ! Ils se mirent tous à pleurer aussi ils prirent cap vers le Nord en passant par le Portugal où il y avait une forêt en train de brûler…  de plus en plus tristes, ils décidèrent alors de revenir dans leur belle forêt de l’Oise, moins spectaculaire bien sûr mais tellement plus calme et tranquille pour un repos bien mérité.                                                                                   Karl

    Le monde des insectes (épisode 2 et fin)

                                                                                           

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  • Le monde des insectes (épisode 1)

    Il était une fois, Madame Araignée se promenait tranquillement dans un chemin ombragé près d’une rivière, en quête qu’un bon endroit pour installer sa toile. Elle vit un beau sapin qui convenait parfaitement. Elle se mit rapidement au travail. 

    Toute à ses pensées, elle n’entendit pas arriver Perce-Oreille qui la bouscula sans aucun motif. Elle se retrouva renversée, ses pattes en l’air cherchant un appui pour se redresser, elle entendit son agresseur qui ricanait.

    Madame Libellule, qui, du ciel voyait tout, s’approcha en rase-motte.

    - « Eh! Là, que se passe-t-il » ? dit-elle.

    - « Et va donc toi, l’hélicoptère, occupe-toi de ce qui te regarde »! dit Perce-Oreille.

    Le monde des insectes (épisode 1) Monsieur Papillon, que personne n’avait remarqué tant il ressemblait à son entourage, se mêla à l’histoire:

    - « Monsieur Perce-Oreille a envie qu’on lui fasse sa tête au carré on dirait »? dit-il. Le monde des insectes (épisode 1)

    - « Occupe-toi de tes affaires sinon je t’embroche avec mes pinces » répond Perce-Oreille.

    - « Essaye toujours et tu finiras transpercé par mon dard » ! dit Madame l’Abeille que nul n’avait vu arriver tant elle est discrète.

    De peur, Perce-Oreille en tomba à la renverse et n’osa plus bouger. Madame Araignée qui s’était relevée et nos autres compères commencèrent une danse tout autour de lui en chantant des chansons paillardes. Il se sentit tellement honteux qui ne savait plus quoi dire.

    -Madame Araignée, je voulais juste te faire une farce, loin de moi l’idée de faire du mal, vous êtes mes amis » ! dit-il d’un ton penaud.

    Les autres se regardèrent les yeux dans les yeux puis partirent d’un grand éclat de rire, et dirent tous en cœur:

    - « C’est bon, on te pardonne mais tu dois faire quelque chose en échange »!

    - « Quelque chose?  Euh… oui, ce que vous voulez »…

    - « Prépare-nous un grand festin pour ce soir ».

    Et c’est ainsi qu’ils firent la java toute la nuit avec musique et danses folkloriques régionales….

     Karl…               (A suivre….)

     

      La suite sera pour la rentrée, je fais une longue pose tout l'été.... Bonnes vacances à tous!.

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  • La Super-Boum Pour apprécier cette histoire, il est utile d’avoir lu les précédentes, car, enfin, tous nos héros se rencontrent… 

      Par une belle nuit étoilée d’été, les enfants de la ferme de Saint Jacques des Bois dormaient à points fermés. On avait laissé les fenêtres entrouvertes pour se rafraichir de la chaleur écrasante de la journée.

    La Super-Boum

      Un petit vent coquin est venu visiter les dormeurs puis il a trouvé le cahier des Petites Histoires qu’ils avaient écrites avec leur grand-mère. Il a ouvert les pages une à une pour les lire à la lueur de la lune et pendant qu’il lisait, les personnages des histoires qui étaient prisonniers à l’intérieur se sont enfuis  dans le jardin.   Au début, ils étaient tellement étonnés de se retrouver dehors qu’ils n’osèrent pas bouger de peur de se réveiller enfermés dans le cahier.  

     Médor le premier se mit à aboyer, il y avait une ombre dans le potager qu’il ne reconnaissait pas. - Qui es-tu toi ?

    - Eh bien, je suis Arthur l’épouvantail, le gardien de tous les fruits et légumes, nuit et jour je surveille, encore et toujours!

    - Au moins tu vis au grand air et tu as de l’espace !  

     Les autres chiens, gaya, Wouaf, Willi et Milou qui ne voulait La Super-Boum pas avoir l’air de poltrons,  ils s’approchèrent pour saluer Arthur qui était bien étonné de voir autant de monde, surtout en pleine nuit.    On entendit une grosse voix qui s’approchait, c’était Le Roi Jean et son épouse Nathalie. Chantal fit les présentations, on leur fit la révérence puis Jean déclara :

      -Il est temps de s’amuser un peu, je suggère que l’on fasse une super-boum !… Tout le monde est d’accord ?  

    Ils répondirent oui tous en cœur et tout le monde s’affaira à organiser la fête. Le clown Youpi monta sur la grande table de bois et fit ses plus beaux sketches, les chats Caramel et César firent des numéros d’acrobaties entre les branches du cerisier, Bibi fit une balançoire avec sa longue queue où Mr Singe pris place immédiatement, Mr Merle chanta ses plus belles œuvres, Petit Lapin fit des tours de magie, Annie et Julia servirent les jus de fruits, Jannie et Juliette les biscuits, Chantal raconta ses exploits d’héroïne, Hugo le dragon fit des tours de piste avec tout le monde sur son dos, Les policiers, Nicolas le pompier et Julie la policière surveillèrent que tout se passe bien, Mr Cochon et l'âne Bourguiba s’éclipsèrent pour aller se goinfrer au fond du jardin, le Père Noël n’arrêtait pas d’éponger sa sueur car son heure de gloire c’est plutôt l’hiver, Escargot Demoiselle s’hydratait dans La Super-Bouml’arrosoir, Grand-mère trouva qu’il était plus confortable d’écrire des histoires que de biner son jardin et Mr Bidule, plié en deux était mort de rire !....

       Par un grand coup de sifflet, Arthur indiqua que l’aube pointait à l’horizon, le calme revint en un instant...

    La Super-Boum

       Marie se leva la première et remarqua que le cahier des Petites Histoires n’était plus à sa place:

       - Qui à prit le cahier ? S’exclama-t-elle…

       - Ce n’est pas moi, ni moi répondirent ses frères !

       Elle alla vers la fenêtre, il était juste là, sous le premier rayon de soleil, il  venait de se refermer…

    Petite Jeanne

     

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  •  Chantal, Superman!  Il était une fois, notre Super-Chantal que vous connaissez bien, se baladait dans une rue tranquille de sa ville. Elle entendit un bruit étrange, comme des gémissements. Elle s’approcha doucement, sans être vue: c’était un homme qui agressait un jeune garçon. Sans aucune hésitation, Chantal se précipita vers l’homme qui n’avait rien vu venir, elle profita qu’il était penché pour lui envoyer un grand coup de pied dans le nez, il s’étala de tout son long sur les pavés, son pif tuméfié gonflait à vue d’œil: il était Ko. Elle le laissa là pour aider le garçon à se relever et lui parla douceChantal, Superman!ment pour le rassurer.

    -Merci dit-il entre deux sanglots. 

    -De rien, je déteste ces malfrats agresseurs surtout quand les victimes sont des enfants dit Chantal.  

     

    Chantal, Superman!   Un autre jour, Chantal, Superman!le temps était au beau fixe,  elle décida d’aller passer la journée au bord de l’étang, elle emporta tout son matériel de peinture et installa son chevalet à l’orée de la forêt. Tout était calme mais son regard fut attiré par quelques fleurs de luzernes qui bougeaient. Elle s’approcha sans bruit, c’était une jolie lapine qui prenait son déjeuner avec son troupeau de lapereaux. Chantal sourit à la jolie scène lorsqu’elle aperçût deux yeux qui guettaient la lapine: un loup qui mourait d’envie de la dévorer. Chantal s’approcha de lui sur la pointe des pieds, à pas de loup pourrait-on dire, le loup était si occupé à son affaire qu’il ne l’entendit pas arriver. Et pan! Un grand coup de poing entre les deux yeux et le vilain loup perdit connaissance.

     

      Et Chantal continuait chaque jour à sauver les gens ou les animaux qui étaient en danger, il y avait même des affiches dans toutes les rues, à sa gloire. Si bien qu’elle se fit confectionner un beau costume d’héroïne. Et le soir venu, tous les gens de la ville firent une grande et joyeuse fête en l’honneur de Super-Chantal.

     

    Marie

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  •    Il était une fois deux chiots qui s’appelaient Gaya et Médor. Ils étaient inséparables. C’était deux races différentes: Gaya était une husky et Médor était un golden retriever. Gaya et Médor

       Les parents de Gaya vivaient dans les Alpes avec leur premier enfant Willi. Quand soudain la maman de Gaya eut mal au ventre. C’était une petite chienne  blanche et grise avec de beaux yeux bleus et un petit nez noir puis une petite queue grise.

    Gaya et Médor   Elle souffrait beaucoup, le père décida alors de la porter et Willi marchait. Le voyage fut long mais enfin, ils arrivèrent à Saint Jacques des Bois. Le père aboya devant la porte et une petite fille nommée Marie leur ouvrit et les reçut.

    Tout de suite elle comprit que la petite chienne était enceinte alors elle appela Karl pour qu’ils puissent installer la maman sur une grande couverture pour qu’elle soit bien à l’aise. Le lendemain un petit chiot était né, ils virent que c’était une fille, ils décidèrent de l’appeler Gaya. Gaya et Médor

    Quand la mère fut remise, les parents de Gaya décidèrent qu’il était grand temps de rentrer chez eux.

     Et ils partirent, le cœur gros, car ils avaient donné Gaya et Willi aux deux enfants qu’ils avaient trouvés si gentils, ils savaient qu’ils s’en occuperaient très bien, mais ils savaient qu’ils n’oublieraient jamais Gaya et Willi. 

    Gaya et Médor Mais dans la chambre de Marie, Dilou, une bergère allemande, avait très mal au ventre. Elle sut que c’était surement un chiot. Une semaine plus tard, le chiot naquit.

    Comme il était pareil que son père mais pas du tout agressif, Dilou, Marie et Karl décidèrent de l’appeler Médor. Gaya et Médor

    Gaya et Médor sont nés le même jour, le 16 juillet 2011 à 16h00 exactement.

    Ce n’est pas une histoire comme les autres, elle raconte la naissance et la présentation de Gaya et Médor…

                                                                                                                            Marie

    Gaya et Médor

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