• 20 La solitude

       Par l'intermédiaire de je ne sais combien de personnes, mes parents ont trouvé un emploi pour moi. Adrienne a été sollicitée avec sa voiture, pour nous y conduire. Le 1er février 1963, je venais d'avoir quatorze ans, et me voilà à mon premier entretien d'embauche. Une très vieille dame, (je n'ai jamais su son age) Céleste Boussac, célibataire, sans famille, propriétaire d'une grande bâtisse au centre du village ou elle avait beaucoup d'autorité. 

       Elle était, depuis de longues années, dépositaire de la Poste avec bureau de tabac, elle accueillait des filles de l'assistance publique en attente de placement. Elle nous a reçus dans sa chambre où il y avait de lourdes tentures autour du lit et ma mère a négocié les conditions: logée dans une vrai chambre, nourrie, plus un salaire de cent francs par mois (à cette époque, une paire de chaussures coûtait au moins quarante francs). En période scolaire, je devais aller un jour par semaine assister à des cours destinés aux jeunes filles de la campagne; au programme: cuisine, couture, puériculture, gestion du budget et de la maison etc. J'avais vingt km à faire pour y aller (à Villefranche), elle devait me faire prêter un vélo m'y rendre. Un dimanche tous les deux mois, elle devait m'envoyer rendre visite à mes parents. Travail léger le dimanche matin et sortie libre l'après-midi avec les jeunes filles du village. Pour finir l'entretien, ma mère lui a dit d'être sévère avec moi "comme si j'étais sa propre fille."Elle a été effectivement sévère avec moi, mais ne m'a jamais considéré comme sa fille, j'étais "la bonne." En sortant, ma mère m'a précisé que je devais me débrouiller pour me vêtir et me chausser avec mon salaire. Mais j'ai fait mieux que ça; J'ai acheté un vélomoteur, il coûtait trois cent francs, j'ai donné cent francs à l'achat et allais tous les mois porter cinquante francs pendant quatre mois. Sans signature, le contrat verbal suffisait: vivre dans la confiance et l'honneur, nos jeunes ignorent que ce passé n'est pas si loin. 

       Céleste pratiquait "l'entretien personnalisé." Une fois par semaine, elle me recevait dans sa chambre et me parlait du travail que je faisais mal Car ma mère n'était pas très bonne ménagère, et un peu de poussière sur les meubles, je ne trouvais pas ça gênant. En fait, le travail de la ferme ne n'avait pas préparé à cette nouvelle vie, je ne savais rien faire.

       Très vite, j'ai fais la connaissance des jeunes du village et je commençais à aller au bal les dimanches après-midi et quelque fois le soir si j'avais quelques prétendus chaperons pour m'accompagner. C'est ainsi que j'ai été plongée dans la vie adulte sans avoir eu d'adolescence. J'en ai très vite pris conscience, je devais être raisonnable et prendre soin de moi. Car je sentais les hommes tourner autour comme des vautours et j'avais peur. Je ne me sentais pas capable de vivre une sexualité, je la réservais pour plus tard, beaucoup plus tard, si un jour je me mariais.

    Comme je l'ai dis plus haut, je croyais que les femmes étaient enceintes à chaque fois! et qu'aurais-je fait d'un enfant?, le rendre malheureux comme moi!. Je repoussais cette vision et je me méfiais des hommes en toute circonstance.

       En fait, je me sentais libre! libre de faire tout ce que je voulais, même de faire des bêtises et qui se serait soucié de moi si j'avais fait des bêtises?... Liberté trop difficile à assumer c'est synonyme de solitude et désespoir. Aujourd'hui je me rends compte que j'étais déjà dépressive. 

       Moins d'un an plus tard, Céleste m'a dit qu'elle n'avait plus besoin de mes services, je devais donc partir, juste au moment où je commençais à me plaire parmi mes nouvelles connaissances, il fallait tout recommencer à zéro. Elle a eu la délicatesse de me trouver une nouvelle place et une voiture pour m'y conduire. Cette fois personne ne m'a accompagnée.

       C'était près de Puy l'évêque, au bord du Lot, un château en ruine (devenu aujourd'hui Gîtes de France).Un jeune paysan (Mr. Touche) avait acheté le domaine et avait crée une exploitation laitière. Dans le château, il a restauré trois ou quatre pièces pour y vivre en attendant de faire fortune. Il y avait là, énormément de travail à la laiterie, maison, basse-cour potager etc. La patronne, que je devais appeler "Madame" veillait à ce que je ne reste pas sans travail. Le dimanche j'allais rendre visite à mon frère André et sa famille qui habitaient Duravel. Lorsqu'ils étaient absents, j’allais me cacher dans quelques granges des environs, car si je restais à la ferme, on ne manquait pas de me donner du travail. 

       J’en ai passé des dimanches, assise sur une botte de paille à ruminer des idées, noires. Je ne sortais plus car dans ces villes plus grandes, je ne connaissais personne et j’avais peur. Puis Simon est venu travailler dans cette exploitation car, il avait une drôle de passion: labourer. Mr Touche n’aimait pas à cause de douleurs au dos, alors Simon sur le gros tracteur se régalait. Un jour, le patron, avait perdu son portefeuille, après de vaines recherches, il nous a convoqués tous les deux, nous demandant de lui rendre « -ce que vous m'avez volé » Simon et moi, d'abord stupéfaits, avons vivement protesté, nous n'étions pas des voleurs; il nous a menacé d’appeler les gendarmes. Alors nous avons fouillé et refouillé; impossible de trouver ce fichu portefeuille. A la fin de cette journée particulièrement humiliante, Simon a été éclairé d’une idée! « -Êtes-vous allé aux chiottes?. » Oui, il était allé aux chiottes: caisse en bois percée d’un grand trou. Oui, l’objet était tombé dedans et nous n’avons pas proposé de le nettoyer. Simon me dit: « -Et si on lui plongeait la tête dedans?. » J’avoue avoir trouvé cette idée très plaisante... Nous attendons encore ses excuses pour son accusation abusive et non fondée. 

     Avec une petite camionnette, la patronne allait chaque jour faire la distribution de lait à Puy l’Evêque chez des particuliers. Un travail colossal, tôt le matin, fallait remplir les bouteilles, peut être une centaine ou plus je ne sais plus, et aller faire le porte à porte : on changeait la bouteille pleine contre la vide qui nous attendait. Quand elle était pressée, elle m’emmenait avec elle pour aller plus vite. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de deux filles plus jeune que moi, elles étaient sœurs. Elles m’ont invitée à aller les voir, un dimanche. Dans un minuscule appartement, il y avait là autant d’enfants qu’à la crèche. Je demandais qui ils étaient: 

    ‘‘-Nos frères et sœurs  dirent-elles, nous sommes onze et nous, nous sommes les aînées’’. Les âges étaient très rapprochés avec trois paires de jumeaux. Elles avaient le droit de sortir un dimanche sur deux, l’autre devait rester aider la maman.  Un jour, l’une me dit :

     ‘‘-Viens on va voir le voyageur de commerce’’.

     Nous entrons dans un café où sa tante était serveuse. Cachées dans derrière le bar, elle me montre un homme dans un coin de la salle. A côté d’un verre de bière, il avait sur la table  cinq ou six carnets ou cahiers ouverts, de différentes couleurs et aussi une trousse. Un stylo doré à la main, il avait l’air noter, changeait de cahier, réfléchissait, écrivait, comptait puis brusquement reprenait le cahier qu’il venait de fermer pour lire à nouveau, faisait des hochements de tête et autre mimiques… Il était un spectacle à lui tout seul.

     ‘‘-Il est là tous les dimanches me dit-elle, c’est un voyageur de commerce’’.  Je le regardais incrédule.

    ‘‘- Il n’est pas du tout voyageur de commerce, il est ouvrier de ferme et travaille au même endroit que moi’’. C’était Noël, la quarantaine, un solitaire qui ne parlait quasiment jamais. Je l’avais vu partir  le matin même, pantalon aux plis et jolie chemise que j’avais moi-même lessivée lundi dernier (lundi grand jour de lessive)…  

     Je racontais l’affaire à Simon qui me dit:

     ‘‘-Mais tu débloques ma petite! c’est impossible !’’.

    ‘‘-Et pourquoi c’est impossible ?’’

    ‘‘-Parce qu’il ne sait, ni lire, ni écrire, ni compter, c’est le patron qui lui fait tous ses papiers!’’.  Je n’en revenais pas.

     Le dimanche suivant, j’invitais Simon à aller voir lui-même de ses yeux. Nous y sommes allés, et comme nous étions à peine sortis de l’enfance, donc encore un peu méchants, nous l’avons interpelé devant ses cahiers et nous nous sommes moqués de lui, ce qui n’était pas vraiment charitable.

    Malgré la présence et souvent le soutien de Simon, je ne me plaisais pas du tout dans cette ferme et à force de me plaindre à mes frères, ils m’ont trouvé une autre place chez un médecin, à Fumel. Le docteur était ‘‘geulard’’ mais brave. Mais sa femme, en plus d'être méchante et menteuse, était voleuse; elle me volait le peu d'objets que je réussissais à m'offrir, par exemple les bas, la laque... et en plus, quand elle était de mauvaise humeur, c'est à dire quand son mari refusait de lui donner de l'argent, elle me giflait à tour de bras, je ne l'acceptais pas mais que pouvais-je y faire!. Là, il a bien fallu que j’apprenne à vivre en ville, ce qui n’a pas été facile. Elle m’envoyait faire ses courses et je devais faire tous les magasins pour avoir les meilleurs prix. J’étais très timide, naïve et même crédule, bien des gens se moquaient de moi et je passais beaucoup de temps à m’enfuir.

       Un jour, sur un trottoir, il y avait un homme qui vendait des "tuc" (gâteaux apéritifs qui existent encore) il avait une grande assiette et proposait une dégustation. Je me suis trouvée nez à nez avec lui et d'une voix aimable, me priait de goûter. Je ne savais pas que ça existait, ni la dégustation gratuite, ni les tucs; j'étais terrorisée. Pendant longtemps, je ne passais plus dans cette rue. Je sais que ça peut porter à sourire mais je ne riais pas, j'avais vraiment très peur, je faisais des cauchemars terribles, des foules d'hommes me poursuivaient avec des assiettes à la main.

       Mais l'époque avait ses avantages, ainsi jusqu'en 1972, date de mon mariage, j'ai cumulé une bonne dizaine d'employeurs dans de nombreuses fonctions.   J'étais à l'école de la vie.
     
    Et puis les années ont passé, avec joies et tourments, rapidement et lentement à la fois, je me suis efforcée de vivre dans la dignité et le respect des autres.

       Je sais, c'est un peu pompeux d'écrire ses mémoires, j'ai voulu témoigner d'une époque révolue, j'ai vécu des choses d'un autre age tellement différentes de la vie d'aujourd'hui. Mais en fait, j'avais besoin de ce retour sur moi-même, c'est une façon de faire la paix.

     

       J'ai eu plaisir à écrire ces souvenirs, malgré mes faiblesses en vocabulaire qui m'ont données beaucoup de soucis. Fille d’analphabète, je n’ai fréquenté ni collège ni lycée, j’ai quitté l’école primaire à 13 ans ½, cela ne m’empêche pas d’avoir des choses à dire et de le dire même si ma vie n’intéresse personne. Au fond, chacun de nous est seul au milieu de la foule…..

     

       Je ne dis pas que tout est vérité, mais c'est MA vérité. Je suis restée fidèle à mes sentiments.

       Aujourd'hui je vois l'horizon et je partirais sereine, avec pour seuls regrets, le chagrin de mes proches.

    Fin de la première partie 

     

     

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  • Commentaires

    23
    Dimanche 22 Novembre 2015 à 20:04

    Bonjour Petite Jeanne

    Je viens de lire cet épisode de votre histoire. C'est fascinant comme la vie change vite! Cette époque que vous avez raconté n'est pourtant pas si loin de là où nous sommes actuellement, mais tout semble si différent! Et c'est vrai qu'on se plaint beaucoup pour rien de nos jours...Je reviendrai lire la suite, suivre l'évolution des choses, comme un feuilleton... bien assimiler le début. Sur ce, je vous dis à bientôt.

      • Dimanche 22 Novembre 2015 à 20:34

        Merci beaucoup Maleidy, à très bientôt alors...

        (Je vais être un peu absente pendant un mois, je sais chez mon fils à Tarbes pour l'aider à déménager).

        Bonne soirée.

    22
    Mercredi 3 Septembre 2014 à 12:43

    Merci beaucoup, Rosesdeschamps, je suis touchée...

    21
    Rosedeschamps
    Mercredi 3 Septembre 2014 à 12:00

    Bonjour Petite Jeanne,je commence à lire vos souvenirs ,vraiment,je suis touchée et émue,vous n'avez pas eu une enfance facile ,je vais m'empresser de lire entièrement votre récit,non,il n'est pas prétentieux d'écrire ses mémoires,c'est très bien de les partager avec des lecteurs et vos proches garderont ce témoignage pour les générations à venir.

    20
    Dimanche 10 Novembre 2013 à 10:06

    Merci Mimine83, je ne peux pas t'adresser d'autre réponse....

    19
    Mimine 83
    Dimanche 10 Novembre 2013 à 00:23

    J'ai tout lu, tellement le récit de votre enfance est criant de vérité et magnifiquement bien écrit ! Passionnée ! Il est 1 H du matin et je viens juste de le terminer, incapable de le lâcher ! Merci Jeanne  et de tout coeur avec vous. Je vous embrasse bien fort et vous souhaite tout le bonheur possible .....

    18
    Dimanche 5 Mai 2013 à 00:35

    Voilà, Jeanne, j'en suis là dans la passionnante narration de ton enfance... enfance dont la dureté a certainement façonné un caractère d'exeption... seule à 14 ans tu as su faire face à l'adversité. La vie à la campagne devait être rude à cette époque et dans ce contexte.

    Je continuerai la lecture de ton récit la semaine prochaine et te ferais part de mes réflexions.

    En attedant je te souhaite une douce nuit.

    17
    juju003
    Lundi 31 Décembre 2012 à 20:27

    J'ai tout lu votre enfance...Je me suis reconnue dans pas mal de choses....Oui, la vie était vraiment dure...

    Vous avez le même âge que mon mari (hé, hé, j'ai fait les rapprochements avec les dates), l'âge d'une de mes soeurs..Donc, la même époque..J'ai connu la lessive au lavoir, les foins, les mains baladeuses de sales types..Il nous en fallait du courage pour ne pas passer à la casserole..

    Je n'arrive pas à raconter ces souvenirs, ma mère étant encore en vie...

    ps : j'ai lu votre com chez Michèle...de saut de puce en saut de puce, on a parfois envie de découvrir d'autres blogs...

    Bonne année 2013...

    16
    marmota
    Mardi 13 Novembre 2012 à 23:25
    je me souviens du temps oú tu travaillais chez tronche.
    15
    riversaone
    Mardi 13 Novembre 2012 à 23:25
    Yes! j'ai retrouvé votre blog! tout de même un peu de ménage ne fait pas de mal.... J'adore cette petite image avec le banc. Bonne fin de semaine. am
    14
    Lundi 12 Mars 2012 à 17:21

    Jeanne, ce n'est pas le travail le plus difficile à supporter, c'est les conflis dans la famille et surtout celui entre ma mère et moi!... et puis d'être seule dans la vie à 14 ans, c'est vraiment dur...

    Merci de m'avoir lue. 

    13
    Lundi 12 Mars 2012 à 17:13
    Jeanne ,nous sommes de la même époque d'apres les dates que tu donnes ,en plus le même prénom, LOL! prénom à la mode je suppose à cette époque
    Apres t'avoir lu, j'en ai parlé à mon mari . Je lui ai dit
    - mes parents auraient dû me mettre quelques jours à travailler dans une ferme !Ils n'auraient pas eu besoin de me dire de travailler à l'école pour mon avenir lol!
    Je ne pensais pas qu'il y avait des jeunes de mon âge aussi malheureux !
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    12
    Jeudi 26 Mai 2011 à 10:45
    pour une fois que j'ai un peu de temps ,
    je traine sur ton blog que j'aime beaucoup !

    et voila que je tombe sur cet article émouvant
    ou tu racontes simplement ta vie , la vie d'avant !

    c'est vrai qu'aujourd'hui , tout est rose , mais
    même si j'avoue que c'est mieux aujourd'hui , je
    trouve que cela a évolué et continue a évoluer un
    peu trop vite et que les vrais valeurs disparaissent.

    m'enfin , tu a passé de sacrés moments quand même ...
    bisous
    11
    Mercredi 22 Décembre 2010 à 17:03

    Merci Marc, je ne retrouve plus votre blog, le lien que vous avez laisser ne marche pas.

    Très bon Noël à vous...

    10
    Mardi 14 Décembre 2010 à 14:05
    Bonjour Petite Jeanne, il y a quelques jours vous m'avez gentiment laissé un commentaire sur le blog, je vous en remercie. Dépassé par des travaux à mon domicile, je ne m'étais pas trop penché sur le votre, mais je me suis rattrapé ces derniers jours et j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. vous décrivez votre difficile enfance avec des mots sans concession mais d'une manière plaisante et agréable, j'ai lu cette première partie comme un petit roman. Sur certaines lignes, je me suis revu petit garçon (question de génération) Je pense que la suite me régalera tout autant. Encore bravo et bonnes fêtes de fin d'années.
    9
    Mardi 9 Novembre 2010 à 15:47
    J'aime beaucoup ton récit, tellement plein d'émotions et de vérités !
    Il est vrai qu'à cette époque les jeunes étaient plus timides qu'aujourd'hui: Surtout les jeunes filles.
    Il y avait l'éducation, l'obéissance, et ceux qui employaient des gens de maison, n'étaient pas toujours des plus sympas,abusant sur le travail.
    J'ai eu beaucoup de plaisir à te lire.
    Merci du partage.
    Bises de Normandie. Jetelle.
    8
    Mardi 21 Septembre 2010 à 11:46

    C'est fait Marie, si vous revenez vous lirez la 2ème partie jusqu'à mon mariage.

    La vie d'adulte? elle a beaucoup moins d'interêts car l'innocence de Petite Jeanne s'est envolée ... 

    Je suis en vacances, j'irais voir votre blog dès mon retour.

    7
    Lundi 20 Septembre 2010 à 16:10
    Bonjour,

    Je découvre votre blog et je tiens à vous dire que le roman de votre enfance m'a tenue en haleine ! hélas je n'ai pas pu tout lire mais je reviendrais sans faute très vite ! Une vie à la campagne, des mots simples qui m'ont fait monter les larmes aux yeux ! ne vous arrêtez pas Jeanne ce serait un gachis !!! vous racontez si bien et certains je dirais même beaucoup de nos jeunes devraient lire ces lignes !!! allez soyez gentille donnez une suite à cette première partie ....
    à très bientôt;
    marie
    6
    Vendredi 5 Février 2010 à 19:51
    Ce sont les commentaires d'Hugues qui m'ont donné envie de lire tes premiers articles sur le récit de ta vie. Ma mère a vécu la même chose que toi : placée par ses parents, à 14 ans, comme bonne chez des commerçants... Elle aussi avait réussi à économiser pour s'acheter un solex et pouvoir sortir un peu... Bisous !
    5
    Mardi 22 Septembre 2009 à 15:55
    Nous avons donc le même âge et j'étais aussi timide et peureuse que vous. Ce récit est très intéressant.
    4
    Vendredi 8 Mai 2009 à 20:35
    Merci beaucoup Cathy.
    La grosse différence c'est que ce n'est pas un roman, c'était MA vraie vie...
    3
    Vendredi 8 Mai 2009 à 17:29
    coucou Jeanne, ce n'est pas pompeux, c'est émouvant, et ça me rapelle les romans que j'aime, sur le monde rural! c'est vrai qu'on se plains souvent, alors que nous avons quand meme la vie belle... gros bisous.cathy
    2
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 22:31
    C'est vrai que l'on ne se rend pas compte de la chance que l'on a aujourd'hui !! Tu as vraiment été courageuse et c'est peut-être toute ses épreuves qui t'ont permis d'être comme tu es aujourd'hui. Sincère... et ça, c'est une valeur qui se perd malheureusement aujourd'hui. Bravo pour ton récit et non, ce n'est pas pompeux, au contraire, c'est tout simplement beau car vécu... Finou
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